Herbier peint de Florian Cosandey

Conjuguées (Algues vertes)
Coprin, cortinaire et lépiote
Cycle des mousses
Cycle des fougères
Ginkgo, arbre aux 40 écus
Sapin blanc
Aconit de Napel et Ellébore fétide
Châtaignier
Hêtre
Groseilles et cassis
Sauge et lamier
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Dans les années 1970, les étudiants en botanique pouvaient voir au fond du couloir un monsieur distingué et fumant le cigare penché sur une table à dessin de sa conception. C'était le professeur Florian Cosandey qui, après sa retraite, continuait la réalisation de planches de botanique de grand format (98 x 73 cm) destinées à illustrer les cours. A l’époque, il n'y avait guère d'autres moyens pour présenter des images dans un auditoire. Ces planches sont dessinées aux crayons de couleurs, à la gouache et à l'aquarelle. Le résultat est saisissant: les objets représentés acquièrent, grâce à cette technique et au talent de Florian Cosandey, un relief étonnant, aussi bien de près que de loin. Le professeur Pierre Hainard a emporté ces 200 planches avec lui lors de la séparation de l'Institut et du musée de botanique. Il les a employées pour illustrer ses cours. A sa retraite en 2002, ces planches, désuètes face aux extraordinaires et coûteux moyens informatiques actuels, sont récupérées par le Musée botanique cantonal.

Florian Cosandey (1897 -1982)

Après des études d'ingénieur civil, cet enfant de Sainte-Croix entreprend de nouvelles études, en sciences naturelles cette fois. Sa licence en poche, il est nommé maître au collège de sa ville natale. Il s'initie à la botanique de terrain, à l'algologie en particulier, avec Charles Meylan, lui aussi enseignant et botaniste de grand mérite. Cosandey commence alors une thèse sur les desmidiacées (des algues unicellulaires) du Jura. A la suite de ce travail, il sera amené à remplacer Emest Wilczek à la tête de l'Institut de botanique de l'Université. Tout en continuant ses études sur les algues, dans la tourbière des Tenasses notamment, Florian Cosandey œuvre au développement du Jardin alpin de Pont de Nant et sera l'artisan de l'installation du Jardin botanique de Lausanne à son emplacement actuel sur les pentes du Crêt de Montriond.